Dans ce monde de globalisation, l’entreprenariat des jeunes s’impose à tous les pays notamment ceux émergents comme l’une des solutions les plus appropriées à l’épineux problème de l’emploi des jeunes.
Au Sénégal, 60% de la population a moins de 24 ans et les jeunes en âge de travailler représentent plus de la moitié de la population active.
Chaque année, on enregistre entre 100.000 et 260.000 jeunes sur le marché du travail, dont la plus grande partie (57%) provient du milieu rural.
Le gouvernement a fait de l’emploi des jeunes, son cheval de bataille pour lutter contre le chômage.
Raison pour laquelle, le projet AGRI-JEUNES, Tekki Ndawñi, exécuté sous la tutelle de mon département ministériel vient à son heure.
Il permettra à quelque 150.000 jeunes ruraux du Sénégal de bénéficier d’un financement de 93,3 millions d’USD avec l’appui du FIDA et d’autres institutions financières pour la création de revenus et des emplois décents et durables dans les filières de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie et de la pêche pour l’intégration des jeunes et grâce au développement de l’entreprenariat.
L’accompagnement du FIDA depuis 19 ans aux financements de plusieurs programmes et projets de développement rural dans notre pays est à magnifier. L’institution financière a longtemps doté de moyens aux populations rurales afin de réduire la pauvreté, d’accroitre la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et renforcer la résilience.